HIROKAZU KORE-EDA - COFFRET

Le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda s’intéresse à l'enfance et à la famille. Après des nombreux prix pour ses précédents films, il remporte en 2018 la Palme d'Or à Cannes pour Shoplifters. Le coffret contient les meilleurs films du travail antérieur, accompagnés d'un livret illustré avec un entretien et un essai sur l'œuvre de Walter Ruggle.

Maboroshi no hikari, 1995 (version restaurée)
A vingt-cinq ans, Yumiko a un enfant et perd trois mois plus tard le père de celui-ci. Cinq ans plus tard, elle se remarie avec Tamio, un jeune veuf qui habite le petit village d'Oku-Noto, au bord de la mer. Sa dernière femme lui a laissé une petite fille de huit ans, Tomoko.

Nobody Knows, 2004 (version restaurée)
En plein Tokyo, quatre enfants, tous de pères différents, vivent seuls dans l’attente du retour improbable de leur mère. Pas un parent, pas un voisin ne s’en inquiète, car personne ne soupçonne leur existence. Le récit est inspiré d'un fait divers réel, le film est hallucinant.

Hana Yori mo Naho, 2006
Voir Hana ne relève que du plaisir: celui de voir une une histoire d'amour, une farce où le samouraï Soza nous rappelle Buster Keaton énamouré et gaffeur. L'atmosphère même du village est une référence amusée au chef-d'œuvre de Kurosawa, Les 7 samouraïs.

Still Walking, 2008
Hirokazu Kore-eda s'est fortement inspiré de sa propre histoire familiale pour réaliser ce subtil mélange d'humour, de chagrin et de mélancolie, où les membres d'une famille japonaise ordinaire expriment leur amour, leurs ressentiments, laissant aussi entrevoir les secrets que chacun porte en lui-même. 

Like Father, Like Son, 2013
Deux bébés ont été intervertis à la maternité à leur naissance. Les parents l'apprennent six ans plus tard. A partir de cette trame simple, Kore-Eda laisse son sens poétique nous offrir une œuvre d'une infinie douceur, récompensée au festival de Cannes avec le Prix du Jury.