SPARTIATES

Yvan Sorel est un combattant. Ce jeune homme mène d’une main de fer la «Team Sorel», son école d’arts martiaux mixtes située en banlieue de Marseille. Tout en partageant sa passion pour un sport encore peu reconnu en Europe, Yvan devient aussi un modèle de vie pour de nombreux jeunes en perte de repères. Adepte d’une pédagogie pour le moins musclée, il s’improvise naturellement mentor, philosophe et conseiller d’éducation. Il passe ses journées à tenter de trouver du financement pour de nouveaux locaux, entre deux séances d’entraînement qui, selon son humeur, se suivent mais ne se ressemblent pas. Conscient d’être face à un personnage extraordinaire, Nicolas Wadimoff observe les tribulations tragi-comiques de ce fighter qui est un réservoir sans fin de maximes cultes.

Synthèse :
Spartiates est le portrait brut et sans fioritures d'un jeune entraîneur de sport de la banlieue marseillaise qui, sous couvert de civisme et d'éducation, accumule les comportements blâmables en utilisant un langage d'une rare vulgarité, en accumulant les propos machistes, homophobes, misogynes, en stigmatisant les plus faibles à force de coups et d'humiliations publiques. Un comportement d'autant plus pervers qu'il se drape d'une respectabilité pour le moins usurpée. Le manque de point de vue adopté par le réalisateur, la fausse objectivité qui préside à la mise en scène du personnage principal, n'aident en rien à la compréhension du propos. Le film peut être vu dès 14 ans mais il risque de constituer une exemplarité fort négative pour certains adolescents influençables ou en rupture avec le milieu familial et scolaire.