MOI, DANIEL BLAKE - (I, DANIEL BLAKE)

Daniel Blake, un menuisier de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous au Job Center, Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement très loin de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous les deux dans les filets des aberrations administratives, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider.

Synthèse :
Dans une ambiance lourde et pesante, digne de Kafka pour l'absurdité et de Zola pour le contexte, ce film raconte le combat de deux personnes face à une administration inhumaine. Heureusement, la solidarité est encore présente et apaise quelque peu le quotidien, sans pouvoir éviter toutefois la tentation du vol et de la prostitution. La déshumanisation de notre société par les règles qu'on nous oblige à suivre, où la priorité devient l'organisation et l'ordre et non la personne, interpelle bien évidemment. Il n'y a pas d'images choquantes, mais par son contenu, ce film s'adresse avant tout aux grands adolescents et aux adultes.