FLORENCE FOSTER JENKINS

L’histoire vraie de Florence Foster Jenkins, héritière new-yorkaise et célèbre mondaine, qui n’a jamais renoncé à son rêve de devenir une grande cantatrice d’opéra. Si elle était convaincue d’avoir une très belle voix, tout son entourage la trouvait aussi atroce que risible. Son “mari” et imprésario, St Clair Bayfield, comédien anglais aristocratique, tenait coûte que coûte à ce que sa Florence bien-aimée n’apprenne pas la vérité. Mais lorsque Florence décide de se produire en public à Carnegie Hall en 1944, St Clair comprend qu’il s’apprête à relever le plus grand défi de sa vie.

Synthèse :
Pas de contre-indication importante à relever hormis des relations entre adultes parfois complexes, dues avant tout à l'acharnement que met Florence à vouloir chanter en public et à la vie double de son mari. Si plusieurs scènes sont drôles, l'humour est souvent grinçant et moqueur. L'amour, qui lie le couple malgré la maladie, le courage d'aller jusqu'au bout de son rêve, à n'importe quel prix, le pouvoir de l'argent et l'hypocrisie du milieu aisé de l'époque sont des thématiques qui suscitent réflexion. Cette femme, malgré son manque évident de talent de cantatrice, a marqué la vie musicale new-yorkaise des années 40. Il faut signaler une reconstitution soignée de New-York de cette époque, où l'on pouvait croiser d'autres musiciens célèbres, comme Toscanini ou Cole Porter. Les enfants risquent de trouver le temps long.