DAY HE ARRIVES,THE & HAEWON EST LES HOMMES

The day he arrives :
Seungjun, un professeur de faculté autrefois cinéaste, vient rendre visite à son ami Youngho à Séoul. Il déambule dans le quartier de Bukchon, au nord de la capitale. Il rencontre de jeunes étudiants en cinéma qui finissent par l'exaspérer puis renoue, le temps d'une nuit, avec son ancienne maîtresse Kyungjin. Le lendemain, il rejoint dans le restaurant "Le Roman" Yungho et son amie Boram et fait connaissance de Yejeon, la jeune et jolie patronne de l'établissement. Les rencontres et discussions se poursuivent au fil des jours, dans un espace-temps indéfinissable, jusqu'à ce qu'une jeune inconnue ne le prenne en photo, ne fixant de lui qu'un visage mélancolique et distrait...

Haewon et les hommes :
Haewon, une jeune et belle étudiante, veut mettre fin à la liaison qu'elle entretient avec son professeur Seongjun. Se sentant déprimée par le départ de sa mère qui part s'installer au Canada, elle le contacte à nouveau. Ce jour-là, ils rencontrent des étudiants dans un restaurant et leur relation est révélée. Haewon est de plus en plus perturbée et Seongjun émet l'idée qu'ils partent ailleurs tous les deux...

Hong Sang-soo nait le 25 octobre 1960 à Séoul, d'un père officer de l'armée et d'une mère employée d'une société de production. Il découvre le cinéma, surtout des films hollywoodiens, à la télévision. Il étudie la mise en scène à l'université de Chungang, avant de partir aux États-Unis, d'abord au College of Arts and Crafts de Californie puis à l'Art Institute de Chicago. Plutôt orienté à ses débuts vers le cinéma expérimental, sa découverte de Bresson, Ozu et surtout Rohmer le fait évoluer vers un cinéma plus narratif. En 1996 son premier long métrage, Le Jour où le cochon est tombé dans le puits connaît immédiatement un succès critique et public. Il enchaîne assez rapidement avec Le Pouvoir de la province de Kangwon et La Vierge mise à nu par ses prétendants qui confirment sa réputation. Le rythme de sa production s'accélère dans les années 2000 et surtout 2010, avec en moyenne deux films par ans. Son oeuvre, très cohérente, se présente comme une infinie variation autour des affres sentimentales et existentielles d'une génération, où l'alcool et le sexe tiennent une large place et où se côtoient poésie et trivialité, abstraction et crudité, mélancolie et humour. Depuis 2008, il enseigne à l'université de Konkuk à Séoul où il anime des ateliers consacrés au scénario et à la mise en scène.